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Rencontre

Anna Verheecke, rondière, fière et heureuse d'évoluer dans l'Industrie

28/11/18 1 commentaire

À 28 ans, après s'être un peu cherchée, Anna Verheecke a trouvé sa voie professionnelle. Rondière sur le terminal méthanier depuis sa mise en service, la jeune Saint-Poloise est heureuse d'exercer un métier, sur le terrain, dans un milieu industriel, où la routine n'existe pas.

Quand elle parle de son métier, Anna Verheecke est intarissable. Il faut dire que la jeune femme est passionnée par son activité professionnelle. Cela, même lorsqu’elle doit se réveiller à 4 heures du matin pour prendre son poste. Son activité professionnelle est peu connue du grand public et étonne souvent son entourage. « C’est un métier que je ne connaissais pas moi-même avant que Pôle Emploi ne m’en parle », reconnaît Anna Verheecke. A l’époque, la jeune femme, titulaire d’un bac pro « service et accueil », est en mission d’insertion chez Triselec en tant qu’agent de qualité. « Je savais que cette mission ne serait que temporaire. J’avais donc parlé à mon conseiller Pôle Emploi de mon envie de travailler dans l’industrie. C’est un milieu professionnel qui m’attirait depuis longtemps et cette aspiration s’était confirmé lors de mon expérience chez Triselec », se souvient-elle. « Quand il a eu connaissance du recrutement de rondiers par Gaz-Opale pour travailler sur le terminal méthanier, il a immédiatement pensé à moi ».

Mise en situation, puis entretien, Anna Verheecke passe sans souci les premières sélections. « Nous étions 15 candidats à être retenus pour entrer en formation. Nous savions qu’à la fin, Gaz-Opale n’en garderait que 10. J’ai donc tout donné pendant plusieurs mois de formation effectuée sur le site encore en construction, chez Total et sur le terminal méthanier de Zeebrugge », détaille Anna Verheecke. En août 2014, la jeune femme apprend qu’elle fait partie des 10 personnes recrutées, à son grand soulagement. Commence alors une formation intensive de deux ans pour tout comprendre du fonctionnement d’un terminal méthanier et devenir rondière. « Aujourd’hui encore, je suis en formation car je dois être capable de maîtriser le risque incendie ou encore savoir conduire un camion de pompier, ce qui nécessite de renouveler les attestations régulièrement », précise Anna Verheecke.

Sur ce métier qu’elle aime tant et qu’elle exerce à temps plein depuis la mise en service du terminal méthanier en janvier 2017, la jeune rondière ne tarit pas d’éloges : « C’est un métier posté dans lequel il n’y a jamais de routine. C’est vraiment ce que j’apprécie. Même si on a un emploi du temps et des tâches bien précises à respecter – passages en salle de contrôle, échanges avec le tableautiste et le chef de quart, rondes sécurité en voiture, rondes sur chaque réservoir pour contrôler la pression et la température, manipulation des vannes, réception et déchargement des navires, exercice pompier, intervention en cas d’incident… - chaque jour est différent. J’aime aussi travailler dans un milieu masculin, en équipe. C’est physique, c’est dur parfois quand on est dehors, qu’il fait froid et qu’une brise glaciale venue de la mer, mais je ne changerais de métier pour rien au monde. Et puis, le terminal méthanier est un gros équipement qui n’existe pas partout et où le grand public n’est pas admis. Il y a donc une certaine fierté à y travailler », conclut la jeune femme.

Article présenté sur la lettre d'information : Novembre 2018

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Gerard D.Il y a 1956 jours

Bonjour
Vous avez choisi un métier qui avant n était tenu que par des hommes
C est bien cela prouve qu' il n y a pas que les hommes qui peuvent tenir ce poste.
Je vous souhaite une longue carrière.
G Delafaite