Lettre d'information n°53 - Novembre 2019

Opérations et grands projets

Grand succès pour la Journée « sécurité-environnement » à destination de l'ensemble des collaborateurs du terminal méthanier de Dunkerque

2019-11-04

Le 19 septembre dernier, les collaborateurs du terminal méthanier de Dunkerque se sont retrouvés pour la 4ème édition de la journée sécurité-environnement depuis la mise en service. Organisée autour de plusieurs ateliers ludiques et pédagogiques, la cohésion de groupe y était à l'honneur. La journée a été particulièrement appréciée par l'ensemble des participants.

C’est autour d’un petit-déjeuner aussi copieux qu’équilibré, encadré par des nutritionnistes, que les collaborateurs ont commencé cette journée un peu spéciale. Les activités ont débuté sur une conférence sur la cybersécurité donnée par un intervenant de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Celui-ci s’est ingénié à « éveiller les consciences » afin que chacun se rende compte de la « naïveté » avec laquelle, parfois, nous nous dévoilons sur les réseaux sociaux, sans en imaginer les conséquences. « Le gros problème avec internet, c’est que c’est un outil dont on se sert en permanence et que l’on croit maîtriser. Forcément, notre attention se relâche alors et c’est à ce moment que l’on devient particulièrement vulnérable » a expliqué l’intervenant. Un message que les collaborateurs ont parfois jugé « angoissant » mais qui a permis une vraie prise de conscience. « J’ai parfaitement compris que nous n’étions globalement pas assez méfiants et qu’il était très facile de perdre le contrôle d’une machine. C’était un exposé vraiment intéressant », confie Els Nevelsteen, collaboratrice chez Fluxys.

Chacun des collaborateurs a ensuite participé à quatre ateliers à la fois ludiques et pédagogiques.

Côté environnement, les participants se sont inscrits à l’atelier « Nettoyons les dunes » élaboré en collaboration avec le CPIE Flandre maritime. Ils ont, à tour de rôle, ramassé les déchets sur le bord de plage et les dunes qui bordent le terminal méthanier. En apprenant, au passage, quelques faits. Ainsi, les déchets d’origine humaine retrouvés sur les plages ne proviennent pas forcément des plagistes ou des navires, comme nous pourrions le penser, mais surtout des villes alentours, par le biais des canaux, rivières, égouts… « Un emballage plastique ou un mégot de cigarette jeté par terre a de très grandes chances de se retrouver dans la mer ensuite. La pollution des mers et des océans, c’est nous ! », a asséné Emmanuël Ferrez, responsable pédagogique au CPIE. À la fin de la journée, c’est au total 1,16 tonne de déchets qui a été ramassée par les équipes.

Deux ateliers étaient proposés sur le thème de la sécurité. L’atelier « chasse aux risques » en réalité virtuelle qui a, lui aussi, été très apprécié. « C’est très bien fait, avec des situations très proches du réel. Le scénario propose une balade dans un magasin général dans lequel beaucoup de choses ne fonctionnent pas : matériels mal stockés, défectueux, comportements inappropriés de certains collaborateurs… A nous de trouver ces erreurs en moins de trois minutes. C’est franchement très compliqué », note Wim Troost, de Fluxys[ . « Mais j’ai particulièrement apprécié de pouvoir suivre et aider les collègues qui participaient à l’atelier. C’est très formateur ».

Un « escape game » proposait ensuite de trouver, par équipe, pour quelles raisons « Christophe » avait été retrouvé inanimé dans son bureau en découvrant toutes les erreurs qui l’ont conduit à l’accident du travail. Un moment « très intéressant sur un sujet sensible autour des risques routiers, chimiques ou encore électriques » de l’avis d’Abdelhila Benhassou, prestataire pour Dunkerque LNG. Au-delà de la sensibilisation aux risques, il a surtout apprécié « la cohésion de groupe que l’escape game a déclenché entre des personnes qui ne se connaissaient pas forcément ».

Enfin, un dernier atelier « gestes et postures », proposé par le CEDEST (Médecine du travail), a permis aux équipes d’être sensibilisées à la meilleure façon de porter une charge ou bien de s’installer au bureau, voire même en voiture, afin d’éviter la lombalgie. Sans doute la pathologie la plus répandue dans le monde du travail à l’heure actuelle.

En parallèle des animations, un challenge était mené sur la journée. Les participants cumulaient des points suite à leur passage sur chaque atelier. A la fin de la journée, le classement général a permis d’identifier trois gagnants qui ont chacun reçu un bon d’achat. Au total, plus de 80 personnes ont participé à cette journée de sensibilisation dans la bonne humeur.

Dunkerque LNG et son territoire

58 personnes en visite au terminal méthanier à l'occasion des Journées européennes du patrimoine

2019-11-04

Le terminal méthanier a ouvert ses portes au public à l'occasion des Journées européennes du patrimoine le dimanche 22 septembre dernier. 58 personnes venues de la région de Dunkerque et au-delà ont profité des deux visites commentées organisées sur le site.

Une première visite de deux heures avec 28 personnes le matin, suivie d’une deuxième avec 30 personnes l’après-midi : le terminal méthanier de Dunkerque a attiré de nombreux curieux à l’occasion des Journées européennes du patrimoine le 22 septembre dernier. Preuve de l’engouement pour cet équipement industriel majeur du territoire, bien avant la date butoir pour les inscriptions, les deux visites affichaient complet.

Accueillis à l’entrée du terminal, les visiteurs ont d’abord assisté à une présentation détaillée de l’équipement en salle, film à l’appui, pendant laquelle des explications sur la production et le transport du gaz et du GNL dans le monde ont été données. Ensuite, les différentes mesures compensatoires qui ont été réalisées sur le territoire par Dunkerque LNG leur ont été présentées : financements apportés pour la construction de l’aire de baignade biologique et de la Maison de la nature à Loon-Plage, ou encore la création d’une zone d’accueil des oiseaux migrateurs à Gravelines. Après les explications, la visite des installations a commencé. Elle a débuté par un endroit toujours très attendu par les visiteurs : la salle de contrôle des installations du terminal où les chefs de quart présents ce jour-là, comme Vincent Guilbert, ont pu répondre aux questions : "Je suis toujours surpris des questions des personnes extérieures qui souvent ont une image très éloignée de notre métier, de nos installations. Ils arrivent pour débattre, certains de leurs informations et repartent sereins, plus riches d'une explication, parfois simple que j'ai pu leur apporter. C'est une satisfaction d'avoir partagé, de s'être fait entendre et compris" explique-t-il.

Elle s’est poursuivie sur le toit du bâtiment administratif, qui offre un panorama impressionnant sur le site. Enfin, les visiteurs ont pu découvrir les installations via un circuit en bus avec une vue impressionnante sur l’appontement qui accueille les navires. Cette visite  complète a ravi les participants. Tous se sont dits très intéressés par les explications données et assez impressionnés par les installations, notamment les trois réservoirs. « Très bel accueil, visite agréable, personnel au service des visiteurs, grande chaine de sécurité », voici l’un des nombreux commentaires positifs laissés par les visiteurs via le questionnaire de satisfaction. La plupart des visiteurs connaissaient le terminal « de loin », sans vraiment en connaître le fonctionnement, ces visites étaient l’occasion de le découvrir « de l’intérieur ».

Rencontre

William Swings, nouveau responsable maintenance du terminal depuis le 1er septembre

2019-11-04

Originaire de Liège en Belgique, collaborateur chez Fluxys depuis 2009, William Swings a pris le poste de responsable maintenance du terminal méthanier le 1er septembre dernier. Un nouveau challenge pour ce passionné de voyages et de sport qui découvre aussi une région qu'il ne connaissait pas du tout.

William Swings s’est installé dans la campagne de Dunkerque il y a quelques semaines seulement, alors qu’il vient de prendre son nouveau poste au terminal méthanier. Un nouveau challenge professionnel mais aussi personnel puisque son épouse vient de le rejoindre et qu’elle compte, elle aussi, poursuivre sa carrière à Dunkerque en tant que formatrice en yoga et pleine conscience.

Ingénieur industriel, William Swings a fait son entrée dans la vie active en 2004. Il est alors recruté par EFY Gamsys, une entreprise qui développe des logiciels spécifiquement pour le secteur de l’imprimerie. « Je partais en déplacement en France et partout dans le monde sept semaines sur huit pour installer, paramétrer et adapter les logiciels chez les clients dont je formais aussi les collaborateurs. C’était passionnant mais, au bout de deux ans, j’ai préféré retrouver un poste plus conciliable avec une vie de famille », commente William Swings. Le jeune homme entre alors chez SAFRAN, où il prend un poste d’ingénieur chargé d’études. « Je travaillais plus particulièrement sur les pompes à huile des moteurs d’avions et les vannes spatiales, notamment pour Ariane Espace », complète-il. « Le travail était intéressant mais très planifié, sans beaucoup d’imprévus. J’ai alors cherché un nouveau poste et c’est ainsi que j’ai intégré le groupe Fluxys en 2009 ». Pendant 18 mois, William Swings participe au projet de doublement de la station de compression de gaz naturel de Berneau située près de Liège. Il doit notamment suivre l’installation de six nouveaux compresseurs, afin que la station soit en capacité de comprimer du gaz vers les marchés anglais et allemands, en plus des marchés luxembourgeois et français. En cours de chantier, il est nommé responsable de cette station de compression. « Je suis resté à ce poste de 2011 à 2019 jusqu’au moment où Fluxys m’a proposé de prendre le poste de responsable maintenance du terminal méthanier de Dunkerque. Je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter. Ce poste représentait un nouveau challenge professionnel, dans le GNL, qui plus est. Et puis, c’était l’occasion de découvrir une nouvelle région que je ne connaissais pas du tout », précise-t-il.

Arrivé à son poste le 1er septembre dernier, William Swings prend encore ses marques, même si ses premières impressions sont très positives, observe-t-il. « La mission de l’équipe de maintenance constituée de douze personnes consiste à prévoir et à réaliser les actions de prévention et de correction pour que le terminal puisse fonctionner sans panne (ou presque). C’est un travail de terrain, où il n’y a jamais de routine ce qui correspond bien à mon tempérament ».

Au-delà du travail, William a aussi trouvé une région qui lui plaît, où les gens « sont très souriants et accueillants » et qui lui permet de pratiquer un sport qu’il aime beaucoup : le kitesurf. « Avec mon épouse, nous pratiquons beaucoup de sport. Nous aimons partir pour de longues randonnées lorsque nous sommes en vacances et nous sommes aussi férus de parapente. En revanche, cela, ce sera plus difficile de le pratiquer à Dunkerque », sourit-il, « mais cela ne change rien à notre envie de passer quelques années ici ». 

Business GNL

De fortes variations de prix de marché du gaz en Europe influent sur l'activité du Terminal en septembre

2019-11-04

Le terminal méthanier de Dunkerque a reçu moins de navires en septembre que ses concurrents européens. Un fait qui ne vient absolument pas remettre en cause sa fiabilité et sa compétitivité mais qui s'explique plutôt par une utilisation différenciée par rapport à ses homologues européens dans un contexte de volatilité des prix de marché du gaz en Europe. Explications avec Pierre Dumont, directeur commercial de Dunkerque LNG.

Le terminal méthanier a connu une année record en termes de navire accueillis depuis le 1er janvier, avec 54 déchargements au 30 septembre 2019. Toutefois, cette activité s’est beaucoup ralentie en septembre, ce qui a été moins le cas à Zeebruges et Montoir, les deux principaux concurrents de Dunkerque. « Cela n’a rien à voir avec un quelconque manque de compétitivité de notre terminal », indique Pierre Dumont. « Ce fait est dû, d’une part, à des différences techniques entre ces terminaux et le nôtre et à de fortes fluctuations de prix de marché du gaz en Europe d’autre part ». « Ces écarts de prix incitent, en effet, les acteurs de marché à attendre que les prix de marché soient plus rémunérateurs avant d’émettre sur le réseau ou de réacheminer leur GNL vers d’autres marchés en fonction de la manière dont ceux-ci veulent gérer leurs portefeuilles de GNL ». 

L’afflux moins important de GNL s’explique aussi par des raisons techniques et plus particulièrement, par l’incapacité - pour le moment - du terminal méthanier à offrir un service de transbordement à ses clients, c’est-à-dire un service qui permet à un navire à quai de décharger son GNL directement dans les cuves d’un autre navire à quai pour aller « livrer » dans des ports plus petits à petite distance, ou bien pour faire passer le GNL d’un méthanier à un autre sans stockage intermédiaire  par exemple. « Les terminaux de Zeebruges et Montoir peuvent proposer ce service car ils possèdent deux appontements. A Dunkerque, nous n’en avons qu’un. Le GNL doit donc forcément être déchargé dans une cuve avant d’être rechargé sur un autre navire », ajoute Pierre Dumont. En octobre, le terminal a néanmoins pu tester « grandeur nature » le nouveau service de rechargement rapide (le plus rapide des terminaux d’Europe) à ses clients avec succès. Un premier rechargement réussi qui en appellera d’autres.