A 26 ans, Maroua Ameur a été recrutée par Entrepose Projets, où elle a réalisé son stage de fin d’études, pour être la responsable projet HSE (Hygiène Sécurité Environnement) sur le chantier du terminal méthanier. « C’est une grande fierté », reconnaît la jeune femme. « Ma nomination à ce poste prouve que l’on me fait confiance. Quand on est jeune diplômée comme moi, c’est vraiment important ». Marocaine, Maroua Ameur a choisi la France pour suivre ses études d’ingénieur en matériaux. Elle a complété sa formation par un master HSE au CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) de Paris.

Contrôles journaliers

Si la responsable HSE n’a intégré le site qu’en juin 2012, elle a déjà accompli en amont un gros travail. « Il a fallu préparer les procédures du plan HSE, prévoir les formations sécurité des salariés, organiser les visites médicales… », détaille Maroua. Désormais, elle est garante que l’ensemble du travail s’effectue en sécurité et dans le respect des normes environnementales pour les 21 salariés d’ENTREPOSE Projets sur site actuellement et 120 personnes employées par les sous-traitants. « Nous travaillons sur la partie mécanique des trois réservoirs, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas béton, comme la pose des « pétales » qui formeront les toits », précise-t-elle.

Sur le terrain tous les jours, la jeune femme veille à ce qu’aucun écart ne soit constaté selon les standards définis par Dunkerque LNG, ENTREPOSE Projets et la législation française. « Si cela arrive, j’en informe immédiatement les personnes concernées et leur demande de corriger. Cela peut-être tout simplement un problème de déchets qui n’ont pas été jetés dans la bonne benne. Si l’écart est plus important, je peux demander l’interruption des travaux concernés ou même faire annuler un permis de travail jusqu’à ce que les corrections nécessaires aient été apportées. »

Très heureuse de travailler sur un chantier d’une telle dimension, Maroua Ameur sait déjà qu’il constituera un bel atout pour sa carrière.

Dans le but de regaséifier, donc réchauffer le Gaz Naturel Liquifié qui sera stocké sur le terminal, tout en évitant les émissions de C02, il a été décidé d’exploiter les eaux chaudes de la centrale nucléaire de Gravelines. Pour cela, un tunnel de 5 km sera creusé sous l’avant Port Ouest de Dunkerque, à 40 mètres de profondeur, dans lequel s'écouleront ces eaux chaudes. Pour les acheminer à la surface est prévue une station de pompage. Deux puits, en forme de 8, sont donc en cours de réalisation sur le site du terminal, le plus grand (29 mètres de diamètre) pour la station de pompage, le plus petit (16 mètres de diamètre) pour accéder au tunnel.

Le terrassement de ces 2 puits a démarré en août 2012. « Depuis, les travaux ont avancé suivant le planning prévisionnel », note Gilles Broll, directeur technique chez CSM Bessac, en charge de ce chantier avec les entreprises Razel-Bec et Solétanche Bachy France. Le premier puits qui accueillera la station de pompage est désormais terminé. Le radier a d’ailleurs été coulé à 16 mètres de profondeur. Depuis, le groupement poursuit le creusement du second puits, qui permettra l’accès au tunnel reliant le terminal à la centrale nucléaire de Gravelines. « Il descendra jusqu’à une profondeur de 51 mètres », précise Gilles Broll. « Actuellement, nous avons creusé jusqu’à 30 mètres de profondeur. Nous atteignons les couches d’argile, plus difficiles à excaver que le sable que nous avions jusqu’à présent. Toutefois, nous devrions tenir les délais et livrer le deuxième puits vers le 24 ou 25 avril comme prévu ».

Ce sera alors au tunnelier d’entrer en action début juin. Doté d’une roue de 3,74 mètres de diamètre, il aura à creuser les 5024 mètres qui séparent le terminal de la centrale. « Nous espérons pouvoir creuser une moyenne quotidienne de 16 mètres », pronostique Gilles Broll, « sur un trajet qui présente des courbes et des lignes droites ». Livraison de l'ouvrage souterrain, raccordé et mis en eau prévue le 07/05/2015.

L’ensemble des métiers et filiales du groupe va accompagner toute la programmation culturelle (fête maritime, défilé, parades, ouverture du FRAC...) mais aussi de nombreux projets artistiques. Un beau clin d’oeil à l’ensemble des savoir-faire du groupe EDF, qui, depuis 2007 accompagne la démarche de la culture pour tous, à l’origine du concept «Capitale régionale de la culture ».
Découvrez en vidéo, ce qui se cache derrière le conteneur rose, emblème de cet événement régional :