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Rencontre

Morgane Mistri, rondière

07/07/22

C’est avec une voix vibrante de passion que Morgane Mistri parle de son métier. Depuis 2014, elle est rondière au terminal méthanier de Dunkerque. Un métier assez peu connu, dans lequel la monotonie n’a pas sa place.

Opérer et garantir, au quotidien, la sécurité du terminal

« Le métier de rondier consiste à effectuer des rondes de surveillance sur un site pour en assurer la sécurité. Notre première mission consiste à prévenir tout problème. En cas d’alerte, nous intervenons directement sur les équipements.

Le terminal fonctionne , en grande partie, de manière automatique. Il est essentiel de s’assurer, sur le terrain, qu’il n’y a pas de panne, que les capteurs sont opérationnels et que les niveaux d’huile sont corrects. Je suis en quelque sorte les yeux, les oreilles et les jambes du tableautiste, l’opérateur de la salle de contrôle. Lui prend les décisions, depuis ses écrans, mais c’est au rondier de s’assurer que les équipements fonctionnent comme prévu.

Sept équipes en 3X8

J’adore mon métier car il ne comporte aucune routine. Nous sommes organisés en 3X8, nous pouvons donc travailler aussi bien la journée que la nuit. La sécurité du terminal est assurée par sept équipes de quatre personnes : deux rondiers, un chef de quart et un tableautiste. À ces effectifs s’ajoutent trois rondiers spécialisés dans le chargement des camions, "les truckloaders". Sur 17 rondiers, 5 sont des femmes.

Je n’ai aucun diplôme et pourtant j’ai la chance d’exercer un métier passionnant. Début 2014, j’ai suivi une formation de six mois, passé mon permis poids lourd et intégré Gaz-Opale en août de la même année. J’ai ainsi assisté au démarrage du terminal. Je connais parfaitement bien les recoins du site, pourtant, je continue d’apprendre tous les jours. En ce moment, nous sommes en arrêt pour maintenance, c’est une période particulièrement instructive. 

Avoir les yeux partout et… garder son calme

Un bon rondier doit avoir les yeux partout, être vigilant et savoir garder son calme dans toutes les situations. C’est un métier actif, personnellement, je n’aurais jamais supporté de rester assise huit heures par jour sur une chaise. Nous devons avoir des connaissances dans de nombreux domaines, en mécanique, en électricité… Il est aussi possible d’évoluer, en se spécialisant dans un domaine ou en se formant pour devenir tableautiste ou chef de quart. En ce qui me concerne, j’ai 42 ans et j’espère continuer longtemps à exercer le métier de rondière ! »

Article présenté sur la lettre d'information : Juillet 2022

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