Lettre d'information n°38 - Mai 2016

Rencontre

Alexandre Demesmaecker, 27 ans : le chantier comme tremplin vers un CDI

2016-05-09

En intégrant le chantier en 2012, Alexandre Demesmaecker a appris un nouveau métier, celui de responsable de laboratoire « béton » chez Bouygues. Sa motivation et les compétences acquises pendant 18 mois lui ont permis de décrocher ensuite un CDI chez Cemex, un de plus gros bétonniers français. Il y est toujours, très heureux dans son travail. Portrait.

Alexandre Demesmaecker a longtemps cru qu’il n’arriverait jamais à sortir de la spirale « CDD, petits boulots, chômage ». Pourtant, le jeune Audomarois est titulaire d’une licence en biologie. « J’ai beaucoup postulé dans les laboratoires mais nous étions au moins une trentaine sur le poste à chaque fois. Difficile, dans ces conditions, de réussir à décrocher le job », commente-il. Après deux longues périodes de chômage de sept mois, Alexandre Demesmaecker apprend, par l’un de ses cousins, qu’un poste se libère au laboratoire « béton » chez Bouygues sur le chantier du terminal méthanier. « Je n’y connaissais strictement rien en béton, mais j’avais mon expérience de laborantin. Sans hésiter, j’ai postulé. Je pense que ma très forte motivation a plu. J’ai été recruté en intérim sur le chantier », explique-t-il. Le jeune homme apprend son nouveau métier sur le tas et par le biais de formations. « Mon poste consistait à faire des analyses, des essais et du suivi sur les centrales à béton mobiles implantées sur le chantier pour garantir la qualité du béton. Cela me plaisait beaucoup, je suis rapidement devenu autonome », ajoute Alexandre Demesmaecker. Un engagement que repère l’encadrement puisqu’un peu plus d’un an après son arrivée chez Bouygues, le jeune homme est promu responsable du laboratoire, le temps d’un remplacement de congés maternité. « C’est à ce poste que j’ai rencontré des personnes de CEMEX. Bouygues était en fin de mission sur le chantier. Nous avons donc sous-traité une partie de la livraison du béton à cette entreprise. Justement, il lui fallait recruter un responsable de laboratoire et assistant technique. Au vu de mes compétences et mon emploi chez Bouygues n’étant pas pérenne, CEMEX m’a proposé le poste que j’ai accepté tout de suite », résume Alexandre Demesmaecker. Deux ans après, il est toujours salarié de cette entreprise, très heureux de son affectation au suivi de chantier et au contrôle du béton sur les cinq centrales à béton de l’entreprise qui tournent sur l’ensemble de la Côte d’Opale et jusqu’en Baie de Somme. « C’est vraiment un travail qui me plaît, dans lequel je me sens bien. C’est un poste auquel je n’aurais jamais eu accès sans le terminal méthanier. Ce chantier m’a vraiment mis le pied à l’étrier. Je ne l’oublierai jamais », conclut-il.

Vie de chantier

Le "POI" testé grandeur nature avant la mise en service du terminal

2016-05-09

Le 10 mai dernier, le Plan d'Opération Interne (POI) du terminal méthanier de Dunkerque a fait l'objet d'un exercice grandeur nature sur le site du terminal. Une vingtaine de sapeurs-pompiers, des observateurs du SDIS, de la Brigade de Sûreté Portuaire, de la DREAL, de Dunkerque LNG et de Cofiva ainsi que le personnel qui travaille sur site ont été mobilisés. Avec un seul objectif : vérifier que tout soit bien en place en cas d'événement industriel et ce avant l'arrivée du premier méthanier prévue le mois prochain.

C’est un exercice extrêmement important qui s’est déroulé le 10 mai dernier sur le chantier du terminal. La pertinence du Plan d’Opération Interne (POI) a été testée en conditions réelles.

« Avant l’arrivée du premier méthanier, il s’agissait de valider l’organisation proposée en cas d’incident, les méthodes d’intervention des secours et d’évaluer l’intervention et le comportement du personnel lors de la gestion d’urgence », résume Cyrille Girard, commandant de Sapeurs-pompiers et chef du service « Prévision » au groupement I du SDIS du Nord. Pour cela, un scénario d’incident avait été préparé par TS LNG, en charge du démarrage du terminal, en collaboration avec le SDIS et avec la participation de la maîtrise d’ouvrage. Il s’est déroulé en deux phases, pendant une matinée entière. « La première phase nous a permis de tester l’accès maritime des secours avec les deux vedettes de Dunkerque LNG, pilotées par des lamaneurs. La seconde phase a plus classiquement vérifié la possibilité d’intervention par l’entrée terrestre du site », détaille Cyrille Girard. « Dans les deux cas, la cellule de gestion de crise a été activée et les réactions du personnel observées. Une vingtaine de sapeurs-pompiers a été mobilisée pour cet exercice qui a été évalué de bout en bout par des représentants du SDIS, de la DREAL, de Dunkerque LNG, de Cofiva et quelques uns des futurs opérateurs de Gaz-Opale. Leurs observations, riches d’enseignements, permettront de renforcer, si nécessaire, l’organisation des secours en cas d’événement industriel pour un démarrage sûr et efficace.

Extérieur chantier

Dunkerque LNG participe au financement de la brigade de sûreté portuaire de Dunkerque

2016-05-09

Le 19 avril dernier, la brigade de sûreté portuaire de Dunkerque a été officiellement dotée d'un canot semi-rigide. Un équipement important qui vient compléter les moyens terrestres dont elle disposait déjà pour une efficacité accrue et pour lequel Dunkerque LNG a participé financièrement au travers d'un don, à hauteur de 100 000 euros.

« Dunkerque LNG est très attentif à la notion d’ancrage territorial et ce, depuis le débat public en 2007. De plus, un site comme le terminal méthanier est soumis à de fortes exigences en termes de sécurité et de sûreté, notamment portuaire. Dans ces conditions, il nous a semblé logique de participer financièrement à l’acquisition de ces équipements pour la brigade de sûreté portuaire », a expliqué Béatrice Prud’homme, Directrice Générale des Opérations de Dunkerque LNG lors de la remise officielle le 19 avril dernier.

Créée en 2013, la brigade de sûreté portuaire de la Police nationale de Dunkerque, composée de 10 fonctionnaires, bénéficiait jusqu’à présent de moyens terrestres mais pas de moyens nautiques. C’est désormais chose faite, comme à Marseille, à Bordeaux et au port fluvial de Lyon. Elle pourra donc être opérationnelle à 100 % dans une zone que l’on sait très sensible avec sa centrale nucléaire, ses 15 sites SEVESO et son détroit parmi les plus fréquentés au monde. Et sera en première ligne pour intervenir sur le domaine maritime en cas de menaces terroristes sur des sites sensibles, comme l’a rappelé Didier Perroudon, Directeur régional de la Sécurité publique du Nord.