Lettre d'information n°27 - Mai 2015

Rencontre

Virginie Jeziorek, responsable QHSE* pour BRS** : « Petite-fille de mineur, je suis fière de travailler pour une entreprise spécialisée dans les travaux souterrains »

2015-05-11

Virginie Jeziorek, 31 ans, originaire de la région lyonnaise, a intégré le chantier en janvier 2013 au poste de responsable QHSE* pour BRS**. Cette petite-fille de mineur est particulièrement heureuse d'avoir pu intégrer une entreprise du BTP, spécialisée dans les travaux souterrains, qui la rapproche du difficile travail que faisait son grand-père, même si depuis, les techniques ont bien évolué. Portrait

Lorsque Virginie Jeziorek a été embauchée, tout début 2013, par l’entreprise Razel-Bec pour une affectation longue durée sur le chantier de construction du terminal méthanier, elle n’a pas été effrayée par la distance entre Dunkerque et Lyon, sa ville d’origine. Il faut dire que la jeune femme avait déjà beaucoup voyagé en France, pour ses études d’abord, puis pour ses débuts dans la vie professionnelle. « J’ai obtenu un DUT HSE* à l’Université de La Ciotat, puis j’ai poursuivi en licence à Vienne et enfin en Mastère à Dijon », précise-t-elle. En 2008, elle obtient un premier poste en tant que consultante en sûreté nucléaire pour le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) à Dijon, avant d’intégrer le CERN (Centre Européen en Recherche Nucléaire) à Genève au poste d’inspecteur en sécurité générale. « Travailler dans le nucléaire n’était pas vraiment une vocation », commente-elle. « C’était plus une question de hasard de la vie ». En fait, c’est plutôt le secteur du BTP qui intéresse la jeune femme. « Je voulais changer de voie professionnelle. Lorsqu’on m’a proposé le poste de responsable QHSE pour le groupement BRS** en charge de la construction du tunnel entre le terminal méthanier de Dunkerque et la centrale nucléaire de Gravalines, j’ai tout de suite accepté. Je devinais qu’une telle expérience allait être enrichissante et ne se présenterait pas deux fois », se rappelle Virginie Jeziorek, qui pose ses valises à Loon-Plage en janvier 2013. « J’ai repris ce poste où il n’y a jamais de routine. C’est très complet comme travail, avec une partie terrain et une partie plus administrative : gestion des déchets, contrôle de la qualité des eaux, suivi documentaire, rédaction des procédures d’urgence, rédaction des permis de travaux, organisation des formations… Je n’ai pas le temps de m’ennuyer ! » résume la jeune femme, heureuse d’avoir vu son poste évoluer en responsabilités. Aujourd’hui à la tête d’une équipe de trois personnes, plus particulièrement formées aux missions de terrain, Virginie Jeziorek a un vrai rôle de manager. « C’est un travail où l’humain a une place très importante et c’est ce qui me plaît dans ce métier », ajoute-elle. « A la fin de ce chantier, je vais renouveler cette expérience sur une autre opération, pour laquelle le lieu importe peu. L’important est de trouver toujours autant de plaisir à exercer mon métier », conclut la jeune femme.

*QHSE : Qualité Hygiène Sécurité Environnement
**BRS : groupement Bessac / Razel-Bec / Soletanche

Vie de chantier

La préservation et la conservation des équipements chez TS LNG, une mission délicate dévolue à Ignacio San Miguel

2015-05-11

L'ensemble des équipements qui vont constituer le process du futur terminal méthanier ne peuvent souffrir d'aucune détérioration entre le moment où ils arrivent sur le chantier et celui où ils sont montés, testés et mis en service. Pour des raisons de sécurité, bien-sûr, mais aussi pour ne pas rendre caduque la garantie du constructeur. Cette délicate mission de préservation et de conservation des équipements est dévolue à Ignacio San Miguel, responsable préservation chez TS LNG et son équipe.

Plus de 4700 valves, des moteurs, des compresseurs, des générateurs, de la tuyauterie, beaucoup de tuyauterie, du matériel électronique, mécanique et d’instrumentation, de la machinerie… La liste –non exhaustive- des équipements nécessaires à la construction du process du futur terminal méthanier est impressionnante. Souvent, entre l’arrivée de l’équipement sur le chantier et son installation, il se passe plusieurs jours, voire plusieurs semaines ou mois. Or, il est impensable que celui-ci se détériore dans ce laps de temps. Garantir la préservation et la conservation des équipements, c’est le travail d’Ignacio San Miguel, responsable préservation chez TS LNG. « Avec mon équipe d’une dizaine de personnes, nous faisons l’interface entre le fournisseur et le client final, Dunkerque LNG. Nous veillons à ce que le matériel stocké le soit dans des conditions optimales, en termes de température, de préservation contre l’humidité et la pluie. Chaque équipement doit être scrupuleusement conservé selon les instructions données par le constructeur, dans le respect de la garantie. C’est un très gros travail car ce chantier est colossal », explique Ignacio San Miguel. Ce travail est rendu d’autant plus délicat, que, sur le chantier, les conditions de conservation sont difficiles. Vent, pluie, sable, sel compliquent la tâche. Le travail de l’équipe ne s’arrête pas là puisqu’elle doit veiller également à ce que les équipements ne se détériorent pas lorsqu’ils ont été montés et qu’ils sont en période d’essais avant leur mise en service. « C’est la raison pour laquelle, nous avons également une grosse activité de maintenance », conclut Ignacio San Miguel.

Extérieur chantier

Dunkerque LNG finance la création d'une Maison de la Nature et de l'Environnement à Loon-Plage

2015-05-11

1,5 million d'euros (sur un coût total de 2 millions), c’est l'enveloppe que Dunkerque LNG consacre à la construction par la Ville de Loon-Plage, d'une Maison de la Nature et de l'Environnement (MNE) à l'entrée du Parc Galamé, dans le cadre des mesures d'accompagnement de l'implantation du terminal méthanier. Premiers coups de pioche début juin 2015 pour une ouverture prévue au printemps 2016.

20 000 personnes par an. C’est le nombre de visiteurs que la Maison de la Nature et de l’Environnement, qui ouvrira ses portes au printemps 2016, compte dans un premier temps accueillir. Construite à l’entrée du Parc Galamé par la Ville de Loon-Plage, elle ambitionne de devenir un lieu de sensibilisation et d’éducation à l’environnement, notamment auprès d’un public scolaire. L’eau, la faune et la flore seront au cœur de cette maison au bardage de bois qui veut également sensibiliser au développement durable et aux circuits-courts. Pour se faire, deux salles de 100 m2 chacune accueilleront des expositions permanentes et temporaires et l’ensemble sera entouré d’une mare pédagogique. Des ateliers seront également régulièrement proposés. La MNE, dont l’entrée sera gratuite, abritera enfin 2 ruches, dont il sera possible d’observer l’extraction des cadres, et une miellerie de 50 m2. Les travaux débuteront début juin 2015 pour un peu moins d’un an.

Dunkerque LNG consacre une enveloppe budgétaire de 1,5 million d’euros à la construction de la MNE, sur un coût total de 2 millions. Son aménagement et la scénographie sont par ailleurs financés par le SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme à hauteur de 670 000 euros. C’est le 2ème aménagement loonois très majoritairement financé par Dunkerque LNG dans le cadre des mesures d’accompagnement de la construction du terminal méthanier après l’aire de baignade biologique « Aqualamé » inaugurée en juillet 2013.